Faire et défaire les frontières indigènes: Terres et Corumbiara / Doing and undoing indigenous borders: Terres and Corumbiara

Autores

  • Vitor Zan Sorbonne

DOI:

https://doi.org/10.22456/2238-152X.53666

Resumo

Le présent article analyse et compare deux films brésiliens contemporains dans l'intention d'approfondir la réflexion à propos de différentes manières dont le cinéma s'est emparé des frontières amazonienne situées dans des régions habitées par des peuples indigènes. Dans le documentaire intitulé Terres, dont la plasticité est originale et minutieuse, les frontières sont vouées à être oblitérées par des interactions à la fois humaines et environnementales. Sa "poétique de l'imbrication" semble, toutefois, renier les tensions géopolitiques présentes dans l'histoire des lieux représentés dans le film. À son tour, le film Corumbiara subordonne le souci esthétique à l'engagement vis-à-vis des droits des populations indigènes, mobilisant les outils cinématographiques afin d'imposer une frontière aux avancées des propriétaires fonciers vers les terres habitées par des populations autochtones. Le cinéma, de Terres à Corumbiara, est affirmé comme l'un des agents qui constituent le territoire, plus précisément celui des terres indigènes en Amazonie.

Downloads

Não há dados estatísticos.

Biografia do Autor

Vitor Zan, Sorbonne

Vitor Zan é doutorando em estudos cinematográficos pela Université Paris III – Sorbonne-Nouvelle, França. Ele integra o laboratório IRCAV.

Downloads

Publicado

2015-02-20

Como Citar

Zan, V. (2015). Faire et défaire les frontières indigènes: Terres et Corumbiara / Doing and undoing indigenous borders: Terres and Corumbiara. Revista Polis E Psique, 5(1), 154–172. https://doi.org/10.22456/2238-152X.53666

Edição

Seção

Artigos