@article{Michael_Villeglé_2018, title={Une parole vivante}, volume={22}, url={https://seer.ufrgs.br/index.php/PortoArte/article/view/80100}, DOI={10.22456/2179-8001.80100}, abstractNote={D’un ton chaleureux, d’une rare clairvoyance et sensibilité, grand témoin d’une époque Jacques Villeglé livre ici un témoignage exceptionnel sur l’état de l’art et de la critique en France depuis le milieu du siècle dernier. Il revient sur ses années de formation en pleine Occupation de la France par les Allemands où il était difficile de se documenter. Etre artiste, pensait-il ne devrait pas être une activité pour lui, puisque les critiques réactionnaires qualifiaient alors de juifs ou des dégénérés les artistes les plus importants de l’époque. Picasso était l’artiste qu’il aurait aimé fréquenter même s’il le considérait en quelque sorte comme son rival. Duchamp n’avait pas, dit-il, compté pour son travail ; il avoue d’ailleurs de ne pas avoir fait l’effort d’aller à sa rencontre, alors que plusieurs occasions s’étaient présentées. Villeglé revient sur sa relation avec le critique d’art et auteur du manifeste du Nouveau Réalisme, Pierre Restany dont il rappelle avec force de détails plusieurs traits de sa personnalité complexe. Parallèlement, il éclaire en filigrane sa propre pratique du décollage des affiches lacérées, activité qui était une action directe dans la vie, d’une portée sociologique et politique certaine et qui rompait définitivement avec l’art du chevalet.}, number={37}, journal={PORTO ARTE: Revista de Artes Visuais (Qualis A2)}, author={Michael, Androula and Villeglé, Jacques}, year={2018}, month={jan.} }